I didn't expect this hold to come in for several more weeks, but the library goddesses were smiling on me: I finally got to read The Menopause Manifesto: Own Your Health With Facts and Feminism by Dr. Jen Gunter. In addition to teeming with excellent information, it proves true to its title by denouncing in no uncertain terms the prevalent misogynistic language and attitudes directed at female concerns. It also devotes an entire chapter to osteoporosis, which, of course, especially interests me. All in all, I’d highly recommend this book to any person who is or will be on what Dr. Gunter amusingly calls “the menopause continuum” (doesn’t it sound like a sinister coalition of older ladies in an episode of Doctor Who?)
I also declare that what the patriarchy thinks of menopause is irrelevant. Men do not get to define the value of women at any age.
One caveat, however: as much as I love this lady, her acerbic sense of humour and her Jane Austen references, the writing in this book is extremely clunky, the editing poor (one might be tempted to say nonexistent), and let’s not even mention the typos… Some sentences are borderline incoherent. I have nothing against stream-of-consciousness, but it has no place in nonfiction.
J’ai presque honte de l’avouer, mais je n’avais encore jamais lu L'Euguélionne de Louky Bersianik (le pseudonyme très cool de Lucile Durand). Ça manquait cruellement à ma culture et à mon éducation de féministe québécoise! Publié en 1976, ce livre est considéré comme le premier grand roman québécois d'inspiration féministe. Ah, mais est-ce bien un roman? Difficile de catégoriser cet ouvrage : manifeste, essai, fable ou fiction? Quoi qu’il en soit, on y trouve de fascinantes tirades par la personnage éponyme sur le langage qui invisibilise et dévalorise la femme, une exhortation aux femmes à s’accorder la permission de s’inventer une langue sans en référer aux soi-disant autorités en la matière, et une dénonciation de la tyrannie et de l’absurdité du discours anti-avortement. À mettre dans les mains de chaque ado!
Il y avait beaucoup de mots dans l’air quand je suis arrivée sur cette planète. Des mots dans les bouches qui s’en allaient dans les oreilles. Il y avait des mots partout. Sur les immeubles, sur les poteaux, sur les murs, dans les vitrines, il y avait plein de mots aussi dans les maisons. Il y en avait énormément sur les ondes, qui sortaient surtout de bouches masculines.