Monday, August 5, 2024

thirty-first week

The past week was filled with lots and lots of work — and lots and lots of tennis!

What happens when I'm busy? I fall back on audiobooks (and podcasts), such as the fourth instalment in Katharine Schellman's Lily Adler series: Murder at Midnight. It's 1816, and while attending a Christmas Ball, our widowed lady investigator is stranded by a snowstorm with a group of other guests that include her friend Captain Jack Harker, her occasional lover Matthew Spencer, and her former mother-in-law and brother-in-law. Tensions among attendees had started even before this inconvenience, with a scandal threatening to ruin the reputation of Jack's younger sister and a spate of jewelry thefts plaguing the neighbourhood. The morning following the ball, one of the guests, a man with expensive habits and a tendency to see women as prey, is found dead in the snow along with the broken clasp from a pearl necklace. Bad weather persists, tempers fray, and Lily must take things in hand to ensure hapless magistrate Sir John Adler doesn't come to catastrophically wrong conclusions. Proposals! A poisoning! Blackmail! Picklocks! A hostage situation! So many twists and turns! Once again, the author sensitively explores the prejudices of the time regarding social status, race, class, age, gender and sexual orientation without becoming didactic, and narrator Henrietta Meire's work continues to shine. I'm hoping that my library will acquire the fifth volume, to be released later this month.


Après avoir adoré les vidéos de la très sympa Mélanie Mardelay sur sa chaîne YouTube, Le cul de poule (elle tient également un blogue qui porte le même titre), j'ai emprunté un de ses livres de recettes, Cuisine vegan express. On y retrouve tout son sens de l'humour et son originalité; elle partage en plus une foule de trucs pour se simplifier la vie. C'est de la bonne bouffe facile à préparer, colorée, pleine de saveur. Un vrai plaisir à feuilleter! Ma seule — et bien légère — critique : l'hyperabondance de points d'exclamation dans le texte!


Mon étude de la rédaction épicène et des sujets connexes se poursuit. J'ai lu Pour une langue française non sexiste de Céline Labrosse (qui en a publié, des ouvrages sur cette question!) avec délice, car elle ne se gêne pas pour exprimer sa pensée — je dirais même son écœurement — quant au soi-disant processus de réflexion à l'origine des règles qui jusqu'à récemment régissaient le français. Protestant contre la supposée neutralité du masculin, comme si être homme constituait le «paramètre par défaut» chez l'humain, elle prône l'emploi de formulations inclusives, universelles et englobantes en fournissant diverses stratégies qui permettent un équilibre dans la représentation des genres : dédoublement des déterminants, alternance des genres, mots collectifs, etc. J'ai par ailleurs apprécié d'en savoir plus sur ce qui a été appelé «la langue des femmes», un concept visant à justifier qu'on ait longtemps méprisé et ridiculisé les caquetages de ces sottes créatures. Comme l'objectif déclaré du texte sur lequel je travaille actuellement consiste à lutter contre l'oppression des femmes et pour l'égalité, entre autres par des choix linguistiques, la langue employée dans ma traduction française se doit de refléter cet engagement. J'ai trouvé dans ce court ouvrage quelques stratégies supplémentaires qui m'aideront à accomplir ma mission avec davantage d'efficacité.

Pour finir, une petite citation à garder en tête :

[…] l'alliance des deux genres dans les textes et discours fait fondamentalement appel à la créativité, à la perspicacité et à la bonne volonté. Ces qualités, d'ailleurs essentielles dans toutes les sphères rattachées à l'écriture, s'avèrent peut-être encore plus ici les meilleures maîtres et guides.